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Notre philosophie

En duo (toujours !), nos Clowns sont formés à tous les publics, et leur pratique supervisée 6 fois par an. Le clown ne se donne pas en spectacle, mais conçoit son intervention comme une rencontre. Il improvise avec sensibilité pour établir une relation personnalisée et créer un moment unique avec les personnes malades ou en fin de vie. Les improvisations se font de chambre en chambre, la personne visitée est le "héros", avec l'aide de son entourage, et la complicité des personnels hospitaliers.

Si « Clowns Z’hôpitaux » est parfois « spectaculaire », ce n’est pas un spectacle pour autant. Car c’est toujours la personne « visitée » qui est au Coeur de notre dynamique et qui oriente notre imaginaire.

Complémentaire du soin, notre intervention Clown est basée sur l’écoute, le partage et la création d’un moment unique et éphémère. Nous nous rendons disponible à une rencontre d’humain à humain, hors de tout autre critère.

L’action des « Clowns Z’hôpitaux » est une véritable rencontre au pied du lit !

L’objectif est d’oublier la souffrance, créer du lien, rompre la solitude et apporter de la joie.

“Clowns Z’hôpitaux” en chiffres

En 13 ans, nous sommes intervenus dans plus de 40 établissements, pour des actions annuelles de 1 fois par semaine à 1 fois par mois ou pour des événements ponctuels. Aujourd'hui nous intervenons dans 15 services spécifiques : 6 services de pédiatrie, 5 EHPAD, 3 MAS (maison d'accueil spécialisée pour porteur de handicap), 1 ARHAM. Et nous sommes implantés dans plusieurs régions en France : en région parisienne, en Alsace, dans le Rhône, dans le Nord, dans la Drôme et dans les Pyrénées Orientales.

Au total : 23 clowns, 400 visites par an : soit 4 000 personnes visitées, 50% d'enfants et 50% de personnes âgées ou porteuses de handicap pour 100% de bonheur !

Résultats de notre action

La récurrence de notre intervention est un facteur déterminant. Au fil des semaines et des mois, notamment dans les établissements de longs séjours, une familiarité s’installe et, parfois, nous rendons visite plus souvent que la famille, et nous prenons une place déterminante dans l’univers affectif de la personne. Sans en jouer, et bien entendu sans le nommer, nous assumons cet aspect particulièrement délicat de la relation, tout en instituant une relation légère, et un « jeu » toujours renouvelé.

Les signes sensibles constatés par les personnels sont globalement les mêmes : - Diminution de la plainte - Diminution de la demande médicamenteuse - Amélioration du sommeil - Accalmie

Cela répond à différents besoins : soulager la souffrance des enfants hospitalisés, créer du lien, rompre la solitude et/ou l’isolement, redonner le sourire et offrir un moment d’évasion.

Mot de la trésorière

« Si les soins médicaux sont indispensables, la relation humaine ne peut se prescrire sur ordonnance ! La solitude et l’isolement sont souvent le quotidien des malades ou des personnes âgées. Les "Clowns Z’hôpitaux" proposent une alternative en lien avec les équipes médicales : une rencontre au pied du lit ! La naïveté et la liberté du Clown créent des instants improbables et inattendus : la personne visitée est au coeur d’un événement qui permet l’évasion et qui provoque la joie. »