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Lors de la création de l’ADADA, l’âne disparaissait de France, chassé par les engins à moteur…. L’association avait à l’époque pour objectif majeur « d’aider et d’inciter ceux qui le pouvaient à élever un âne ».

Depuis, l’âne, devenu à la mode, a commencé à souffrir de différents abus : maltraitances, négligences, exploitation, abandons… L’ADADA s’emploie donc, et c’est son 2ème objectif, à lutter contre ces pratiques, et à protéger les ânes, par voie juridique, mais aussi sur le terrain.

C’est ainsi que nous avons créé en 2003, un refuge pour ânes, à vocation nationale. Ce refuge est situé à proximité d’Ambert, dans le parc Naturel Régional du Livradois-Forez. A ce jour, 325 ânes y vivent. Certains sont des rescapés de la filière boucherie, d’autres placés par la justice suite à abandon ou maltraitances. L’ADADA recueille aussi de plus en plus d’animaux dont les maîtres, frappés par l’indigence, le chômage, l’âge ou la maladie, ne peuvent plus s’en occuper, ainsi que des équidés dont le propriétaire est décédé. L’accueil des ces ânes au refuge vient ainsi adoucir un peu la tristesse de ceux qui doivent s’en séparer, et permet d’assurer à ces animaux, dont la moyenne de vie est de 40 ans, un avenir serein.

Au refuge, les ânes sont soignés et éduqués, afin d’être proposés à l’adoption, à l’exception des ânes trop âgés ou malades, pour lesquels l’association garantie hébergement et les soins à vie. A ce jour, 320 ânes ont été adoptés dans d’excellentes conditions, vérifiées par l’association qui, par contrat, assure un suivi.

Enfin, l’action de l’ADADA s’étend dans le domaine de la communication et de l’information. Nous avons comme 3ème objectif, de faciliter les rencontres et les échanges entre propriétaires ou simples amoureux des ânes, aider chacun à progresser dans ses connaissances techniques, promouvoir les recherches sur le monde asin, organiser des événements autour de l’âne (démonstrations, concours d’attelage…), dans une éthique festive, éducative, culturelle, jamais mercantile.

Actuellement, l’ADADA compte plus de 1 000 adhérents, en France et à l’étranger. Et nous espérons bien accueillir de nouveaux adhérents en grand nombre.

- L’organisation pour l’accueil des 325 ânes dans de bonnes conditions

Le refuge est très étendu : il est constitué de 36 prés, dont les plus éloignés sont à 26 kilomètres du siège. Les animaux sont repartis en fonction de leur âge, sexe, caractère, état de santé… Bien entendu, tous les entiers sont castrés dès leur arrivée : nous accueillons suffisamment d’ânons et de femelles pleines en partance pour la boucherie pour ne pas en faire naître plus

Parmi les animaux accueillis, certains sont très affaiblis (suite à abandon ou maltraitances, mais aussi par la maladie ou le grand âge). Quatre « box-infirmerie », financés avec l’aide du site Actuanimaux.com., nous sont indispensables pour isoler ces animaux à leur arrivée, traiter les cas les plus lourds, ou accueillir temporairement les ânes qui doivent subir une opération.

Le refuge, c’est bien entendu beaucoup de travail, non seulement de soins aux ânes, mais aussi d’entretien des prés, des clôtures et des locaux. Tout ce travail doit s’accomplir avec bien peu de bras, et c’est un de nos soucis majeurs : nous n’avons que des personnes en contrat unique d’insertion, et de trop rares bénévoles.

Quelques chiffres pour vous donner la mesure de l’ampleur de la tâche : l’ADADA, c’est 350 tonnes de foin par an, 50 hectares de prés et plus de 20 kilomètres de clôtures à entretenir, de 3 500 à 5 000 € de frais de vétérinaires mensuels, 1 300 sabots à parer 4 fois dans l’année, environ 80 adoptions annuelles, et dans le même temps, plus d’une centaine de nouveaux arrivants.

- Les sources de revenus de l’association

Nos sources de revenus sont malheureusement très limitées. Notre seul revenu assuré est de 1 000 cotisations à partir de 47 €, dont une partie est nécessaire au fonctionnement de l’association, bien que le travail administratif soit fait bénévolement.

Le reste de nos revenus se constitue grâce à des dons, pour l’instant modestes, à des lotos, aux ventes d’une petite boutique par correspondance, d’un bric-à-brac, d’un calendrier de collection, la réédition de l’ouvrage de notre président-fondateur « L’âne de gloire », l’âne martyr de la guerre 14/18 (Editions de L’ÂNE BLEU – ADADA), la publication d’un petit ouvrage où on va à l’essentiel sur l’âne, « L’ÂNE dans tous ses états » (Editions Debaisieux) dont la totalité des droits d’auteur est reversée au Refuge.

- L’ADADA reconnue d’utilité publique depuis le 13 février 2008

Pour l’instant, cette reconnaissance, trop récente, ne nous a pas permis de bénéficier des promesses de legs ou des assurances vies souscrites au nom de l’association (nous en sommes d’ailleurs heureux pour nos généreux donateurs !). Elle ne nous donne droit par ailleurs à aucune aide publique, contrairement à ce que pensent certains.

- Pour les personnes qui ont envie de nous aider

Pour aider l’ADADA, la première chose à faire est d’adhérer à l’association. La cotisation annuelle est à partir de 47 €. Une adhésion, c’est à la fois pour nous un soutien financier et la reconnaissance de notre action.

Ceux qui le désirent peuvent aussi parrainer un âne, et lui garantir ainsi un avenir paisible au refuge. Le montant du parrainage est de 50 € par mois, et il est possible de l’assumer à plusieurs. Notez que le montant de l’adhésion, du parrainage et de tous les dons effectués à l’ADADA, est déductible des impôts à hauteur de 66 %.

Vous pouvez aussi nous aider en effectuant des donations, des legs et en souscrivant des assurances-vie au bénéfice de l’ADADA. Au delà d’une contribution financière, vous pouvez également nous soutenir de plusieurs autres manières : en participant aux journées bénévoles organisées régulièrement au refuge (petits travaux, entretien des clôtures, soins des ânes…), en faisant connaître notre association autour de vous, et, pour ceux qui le peuvent, en adoptant un âne du refuge.

- Les conditions d’adoption d’un âne

Seuls les ânes en bonne santé physique et psychologique sont adoptables. Nous proposons donc à l’adoption une centaine d’ânes chaque année. Ils sont bien entendu tous pucés et identifiés, vaccinés, vermifugés, parés et éduqués, les mâles castrés. Les ânesses ne sont pas destinées à la reproduction.

Certains sont adoptables seuls, d’autres exclusivement avec leur copain ou copine de toujours. En fonction de vos attentes et du mode de vie que vous prévoyez pour eux, nous sélectionnons les animaux pouvant vous convenir au mieux, parmi lesquels vous effectuez votre choix.

Nos ânes sont adoptés sous contrat, pour la somme forfaitaire de 450 € (les frais engagés par l’association pour remettre en état et en règle les nouveaux entrants et les entretenir jusqu’au jour de leur adoption sont en moyenne de 2 000 € par animal). Le contrat vous interdit la revente de l’âne, mais prévoit la reprise de l’animal par l’ADADA si vous vous trouviez contraint de vous en séparer.

En adoptant un âne à l’ADADA, vous avez la garantie de rencontrer un compagnon, hongre ou femelle, en bon état sanitaire, au caractère équilibré, et dont les papiers sont en règle. Et vous soutenez l’action de notre association, qui prend ici tout son sens : secourir les ânes et redonner une place à vos côtés à ce fidèle ami de l’homme.